–> CONFÉRENCE À NOTER DANS L’AGENDA :
Peut-être l’avez-vous déjà écoutée lors d’une formation diocésaine, en 2021, ou encore dans une table ronde du Congrès mission cette même année. Elena Lasida vient à nouveau dans notre diocèse : le 19 septembre, au cours d’une soirée au foyer Sainte Anne, elle nous parlera du lien entre la sobriété et la fraternité.
L’Observatoire sociétal diocésain, en partenariat avec le service diocésain de l’écologie intégrale, le CCFD -Terre solidaire et le Secours Catholique, est heureux de vous convier à la conférence qu’il organise le mardi 19 septembre à 20 heures au foyer Sainte Anne. A cette occasion, l’économiste Elena Lasida viendra parler de sa vision du lien entre la sobriété et la fraternité, deux notions que l’on associe rarement. A noter que la conférence sera retransmise en direct sur la chaîne Youtube du diocèse pour ceux qui ne pourraient pas se déplacer.
Date et lieu : mardi 19 septembre à 20 heures
Foyer Sainte Anne, 16, rue d’Avanne,
25320 Montferrand le Château
Participation libre
Retransmission en direct sur la chaine Youtube du diocèse
(https://www.youtube.com/watch?v=l1F14xNtJOc)
Contact : Myriam VUILLECARD : observatoire.societal@diocese-besancon.fr 06 61 40 41 94
L’Accord de Paris constitue un accord historique, ayant fixé un objectif très ambitieux (ne pas dépasser 1,5° de réchauffement), avec des engagements forts des pays riches en termes d’aide au profit des pays les moins développés pour opérer leur transition écologique. Or les efforts ne sont pas suffisants : avec les engagements actuels, les scientifiques estiment qu’on atteindra 2,8° C, et
l’aide promise aux pays plus pauvres reste bien en deçà de l’engagement annoncé de 100 milliards de dollars par an. Les appels à la « sobriété » en direction des citoyens se multiplient en faveur d’un nouveau rapport individuel à la consommation et principalement à la sobriété énergétique. Cependant, l’idée de sobriété interroge le fondement de notre modèle de développement basé sur l’augmentation permanente de production et de consommation et sur la prise de possession, toujours croissante, de la nature.
Au-delà d’une énième théorie économique, Elena Lasida propose un véritable projet de vie en commun, à construire à partir des mille initiatives qui naissent et se déploient au sein de la société civile, qu’un témoignage local pourra illustrer. Elena Lasida pourra nous aider à définir autrement « le progrès », et à concevoir ce que peut être la « vie bonne ». Elle pourra ainsi nous aider à voir quelles relations nous pourrions entretenir avec la nature, le vivant et les humains, tout particulièrement les plus pauvres . Est-ce en ce sens que la sobriété peut être une condition nécessaire de la fraternité ?
